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Samu : 15

La COLECTOMIE gauche sous cœlioscopie ambulatoire

La colectomie consiste à retirer tout ou une partie du colon, le “gros intestin”. Cette opération peut être indiquée à la suite de cancers, de maladie inflammatoire ou de diverticule colique.

CENTRE HOSPITALIER HENRI MONDOR D'AURILLAC

Première colectomie gauche sous cœlioscopie en ambulatoire dans le cantal

Qu’est-ce que la colectomie ?

La colectomie gauche est l’ablation de la partie gauche du colon.

Le rôle du colon

Le colon forme avec le rectum le gros intestin, soit la fin de notre long tube digestif.

Il mesure en moyenne 1,5m soit beaucoup moins que l’intestin grêle qui le précède et ses 6m en moyenne, mais il compense en étant plus large. C’est le colon qui assure la dernière étape de transformation des aliments en excréments devienne des excréments.

Le colon est constitué de différents segments :

  • le côlon droit, ou côlon ascendant, c’est celui qui monte du côté de l’abdomen,
  • le côlon transverse, qui traverse la partie supérieure de l’abdomen et relie le côlon droit au côlon gauche ;
  • le côlon gauche, ou côlon descendant, longe le côté gauche de l’abdomen ;
  • le côlon sigmoïde est la dernière portion du côlon. Il relie le côlon gauche au rectum.
La Colectomie

La colectomie consiste à retirer tout ou une partie du colon, le “gros intestin”. Cette opération peut être indiquée à la suite de cancers, de maladie inflammatoire ou de diverticule colique.

Retirer une partie du colon nécessite habituellement une chirurgie de l’abdomen, qui demande au patient un temps de réadaptation avant de pouvoir à nouveau manger comme avant.

L’intervention par cœlioscopie est une intervention moins invasive, avec un rétablissement plus rapide.

La Colectomie par Cœlioscopie pratiquée au CH d’Aurillac

Au Centre hospitalier d’Aurillac, cette intervention est, en effet, pratiquée par cœlioscopie : une ou plusieurs petites incisions (quelques cm) de la paroi abdominale sont réalisées, puis on insuffle du gaz carbonique par l’intermédiaire d’une aiguille ou d’un petit tube creux mis en place sous l’ombilic. Elle dure environ 2 heures. Ensuite, la continuité digestive est rétablie par une couture entre le colon et le rectum.

Comment se déroule une colectomie par cœlioscopie ?
L’opération plus en détail

Le chirurgien opère à l’aide de la cœlioscopie, c’est à dire en insérant une caméra directement au niveau colon. Pour la réaliser, on gonfle le ventre à l’aide de gaz avant d’y introduire les instruments. Cette technique permet de limiter les cicatrices aux trous d’insertion des instruments médicaux. Elle limite les risques et douleurs postopératoires.

  • On identifie la zone malade, avant de la détacher à l’aide de scalpels et autres instruments médicaux.
  • Ensuite, il faut raccorder les deux parties du colon désormais séparées. Ce rétablissement du tube digestif est nommé anastomose.
Hospitalisation courte en ambulatoire

Le patient est hospitalisé la veille et sa durée d’hospitalisation est d’environ deux jours.

Il est possible, d’opérer en ambulatoire. Il s’agit alors d’assurer la sécurité totale du patient. Des protocoles mis en place par les équipes médicales et soignantes proposent des solutions ambulatoires adaptées. Cependant, elles conviennent à des patients qui n’ont pas de comorbidité, qui habitent à proximité de l’hôpital et qui sont entourés.

Après l’opération de la colectomie

Après sa sortie, le patient reste en contact étroit avec l’équipe médicale et soignante afin d’évaluer l’évolution des suites opératoires. Le cas échéant, il peut revenir dans le service de chirurgie directement. C’est le patient qui fait le choix de l’ambulatoire si l’équipe le lui propose.

Les progrès des techniques opératoires et anesthésiques permettent aujourd’hui de réaliser ce type de prise en charge. Il faut souligner la complémentarité des chirurgiens, des anesthésistes et des soignants. Grâce à leurs compétences associées les patients peuvent bénéficier d’une prise en charge personnalisée et adaptée.

Reprendre une vie normale

Une fois l’opération passée, le patient peut rentrer chez lui, sous surveillance. C’est le chirurgien qui déterminera quand le patient peut reprendre une alimentation normale. Tout cela est contrôlé au jour le jour afin d’offrir aux patients une prise en charge personnalisée, tout en tenant compte de sa gestion de la douleur.

Témoignage d’une patiente

Cécile raconte :

« En avril dernier, le Dr Abdallah m’a annoncé que je devais subir une intervention chirurgicale, suite à une diverticulite sigmoïdienne. Je n’ai pas très bien pris cette annonce car on ne va jamais de gaieté de cœur au bloc opératoire. De plus, j’ai quelques mauvais souvenirs d’expériences passées. Donc, je n’étais pas dans le meilleur état d’esprit pour accepter une nouvelle opération… À ce moment-là, il s’agissait d’une intervention sous cœlioscopie avec un séjour hospitalier de 5 jours minimum.

Donc, rendez-vous fut pris pour l’opération à l’automne et ce n’est qu’à moment-là que le chirurgien m’a proposé un nouveau protocole. Une chirurgie en ambulatoire avec une prise en charge personnalisée et humaine qui permet au patient de rentrer chez lui le soir-même voir le lendemain…

Il convient bien sûr, que toutes les conditions de sécurité soient réunies, notamment l’absence de pathologies associées mais aussi la capacité pour l’entourage d’être présent et d’habiter à proximité de l’hôpital.

J’ai accepté et cela m’a permis de rencontrer deux médecins géniaux et sincèrement humains. Le chirurgien et l’anesthésiste m’ont écouté, ils ont entendu mon stress et pris en compte ma claustrophobie. Ils ont mis tout en œuvre pour que je sois rassurée.

Aujourd’hui , je peux dire que je n’ai plus la même vision de la chirurgie. J’ai pu aller au bloc opératoire en marchant, voir les lieux, on m’a proposé de diffuser la musique que j’aime pour l’anesthésie, ce qui fait que je me suis endormie sereine. Auparavant, les praticiens avaient répondu à toutes mes interrogations, notamment la durée de l’opération, les conditions de réveil, etc…

Cette approche personnalisée de l’intervention est vraiment un plus, qui m’a permis de gérer mon stress, de dédramatiser les choses. Je me suis sentie entre de bonnes mains. Je souhaite souligner ce climat de confiance que les praticiens ont su organiser. Après l’intervention, j’ai reçu un appel téléphonique du médecin tous les jours, pour vérifier l’évolution du post-opératoire.

Je souhaite témoigner aujourd’hui, car il faut rassurer les futurs patients, leurs expliquer que les techniques ont fortement évoluées et qu’il faut faire confiance aux médecins qui font du bien aux patients. »

Bonjour, comment puis-je vous aider ?